Caye Caulker

Voici mon résumé en photos.

Tout juste devant moi quand je suis sorti de sous l'eau

Petit coin de paradis devant notre chambre. 30 sec à pied

Coucher de soleil au bout de l'île.

Moi, j'aurais même pas risqué de faire ça.

Poisson perroquet

Caye Caulker en bref

• On va porter notre lavage. Une grande et costaude Bélizienne nous accueille en nous regardant des pieds à la tête. On lui tend notre poche de linge sale. Elle le prend, en estime le poids et nous dit « ten dollars ». Tout autour d’elle, des cordes à linge remplies de vêtements qui sèchent. En revenant, on se demandait si on ne payait pas un peu cher pour faire sécher nos vêtements sur une corde à linge.
  


• Une journée de pluie. De la grosse pluie. Bah, pas grave. On savait qu’ils en annonçait alors on avait prévu faire de l’internet et mettre le blogue à jour. Pour une fois, je ne me sentirais coupable d’être sur mon ordi. Ben non. Panne d’électricité, pas d’internet. Bon, je vais en profiter pour me faire les jambes et le bikini. Même pas. À Caye Caulker, électricité et eau, ça va ensemble. Pas d’électricité, pas d’eau. À la fin de la journée, je vous avoue que j’étais pas mal tannée de lire mon livre.
  


• Une scène plutôt fréquente sur l’île : un petit chinois entouré de gros et grands rastas cool. C’est peut-être juste moi, mais ça me fait tellement rire.
  


• On retourne à la buanderie chercher notre poche de vêtements qu’on espère propres et pas trop raides. Bélizienne costaude nous regarde avec un petit sourire moqueur. Elle regarde Alex et lui dit « You forgot your passport in your pocket ». Alex répond quelque chose qui ressemble à « ah, oh yeah » suivit d’un petit rire niaiseux. Je lui répète en français ce que Bélizienne costaude vient de lui dire et là, il allume. Et depuis le début du voyage il m’assure que son passeport est mieux dans ses poches que partout ailleurs.

Raies et Gravol

Même si c’est plus cher qu’ailleurs, il fallait bien participer à au moins une excursion de snorkeling à Caye Caulker. On avait la possibilité d’aller voir des lamantins (vaches des mers), mais il fallait passer toute la journée en bateau. Pas trop commode lorsqu’on a le mal de mer. Nous avons donc été raisonnables et avons opté pour une petite excursion de trois heures.

Lorsque j’ai vu qu’une dizaine de personnes embarquaient avec nous, j’ai commencé à être nerveuse. Pour l’avoir déjà vécu, je peux vous confirmer que c’est très humiliant vomir devant des inconnus. J’avais beau prendre de grandes respirations, j’avais la forte impression que mes deux Gravol n’allaient pas faire la job. Je prenais de grandes respirations en essayant d’oublier que ça se pouvait que je sois malade, mais Alex me regardait comme si j’étais à l’article de la mort et me demandait à tout bout de champ « es-tu correcte ». Je lui ai répondu que j’essayais d’oublier que j’avais le mal de mer, mais qu’il me rendait la tâche plutôt difficile. Insulté, il m’a laissé tranquille et j’ai pu mieux respirer.

Premier arrêt : on ne se souvient plus du nom, mais ça fait partie de la fameuse barrière de corail du Bélize (la deuxième plus longue au monde après celle de l’Australie). On a vu une anguille je crois. Ça ressemblait à un serpent, c’était vert et ç’avait l’air menaçant. Le guide de l’excursion l'agaçait pour la faire sortir de son trou, mais à un certain moment, elle a presque mordu les palmes de quelqu’un. Le gars a eu peur et nous aussi. Nous avons continué notre exploration. C’était joli, mais je m’attendais à des couleurs plus vives.

Deuxième arrêt : l’allée des requins et des raies. Nous n’avons pas vu de requins, mais des raies, oui. En masse à part de ça. Le bateau s’est arrêté et des dizaines de grosses taches noires tournaient autour. Des raies. Il y en avait tellement, j’avais peur d’en écraser une en sautant à l’eau. En fait, j’avais peur de sauter à l’eau tout court. Alex a été le premier à oser y aller. Après quelques minutes d’observation, j’y suis allée aussi. Les raies nageaient autour de moi. Elles me frôlaient en passant, je capotais. Quand j’ai compris qu’elles n’étaient pas dangereuses j’en ai touché une. Elles sont douces!

Troisième arrêt : le jardin de corail. Soyons francs, après avoir touché des raies, les coraux impressionnent beaucoup moins. Nous avons vu quelques jolis poissons, mais sans plus.

Finalement, je n’ai pas été malade du tout. Même pas sur le bord de. La prochaine fois, je m’essaierai peut-être avec les lamantins.

À suivre

Les connexions sont très lentes à Caye Caulker. Tout go slow ici. Jeudi, on s'en va à Flores au Guatemala. On devrait recommencer à écrire plus. À bientôt!

Caye Caulker

Le soleil est revenu cet après-midi. Alex en a profité pour explorer les fonds marins des alentours et moi pour lire sur le quai. Je ne me suis même pas encore baigné. Il vente tellement que je n'ai jamais assez chaud pour sauter à l'eau. En fait, sauter à l'eau est une bien grande expression ici, on a beau marcher une centaine de mètres, l'eau nous arrive toujours aux genoux.

Il semble y avoir des pros du kitesurfing ici. On peut les admirer de notre balcon. Assez impressionnant, merci. J'ai envie d'essayer, mais j'ai trop peur de foncer dans les nombreux quais, kayaks et bateaux. Je suis un peu chicken, mais les prix sont trop élevés pour pour porte-feuille anyway.

Le coût de la vie est assez élevé ici. Du moins, pour les touristes. Au restaurant, on ne s'en sort jamais en bas de 20-25$. Disons que les prix sont comparables à ceux de Montréal. Et si on compare au Mexique, ouf, je préfère ne pas trop y penser.

Je vous laisse ici. On annonce de la pluie à peu près jusqu'à notre départ. Aussi bien aller profiter du soleil pendant qu'il passe.

Ah! Et, on voudrait bien mettre plus de photos, mais ça bogue une fois sur deux. Désolé!

Go slow à Caye Caulker

Je me sens comme dans un videoclip de Sean Paul ici. Et ceux et celles qui me connaissent bien savent que c'est une bonne chose. Je croise des Bob à tous les dix mètres. Le rouge, le jaune et le vert sont les couleurs dominantes, je dirais.

Les rues sont en sable. Presque tout le monde se promène en vélo, il n'y a pas d'auto et les taxis sont des golf karts. Les gens sont super accueillants. À notre arrivée, pendant qu'on marchait jusqu'à notre chambre (au bord de la mer avec un hamac sur le balcon, yé!), les locals nous disaient: "Welcome to Caye Caulker and go slow". C'est leur devise, c'est écrit partout. Ça donne une bonne idée de l'ambiance qui règne ici.

Aujourd'hui, il ne fait pas beau. Nous avons loué des vélos juste assez grand pour moi et beaucoup trops petits pour Alex. En une heure, on avait fait le tour. Caye Caulker fait 600m par 7km.

Ah! Et imaginez-vous donc que même sur une aussi petite île, les Chinois ont encore le monopole des dépanneurs. J'vous l'jure.

Devils 5 - Montréal 2

Dernière soirée à Playa del Carmen. Un souper sur la plage et, oui, une bière devant un match de hockey du Canadiens! Je commençais à m'ennuyer de Maxim...

Dans deux heures, on doit prendre l'autobus pour Chetumal et de là-bas jusqu'à Belize city. Ensuite, c'est un bateau qu'on doit prendre pour arriver à Caye Caulker. Ouf! Demain soir, on va se coucher tôt, j'ai l'impression.

Aujourd'hui, c'est la fête de...

... mon papa! Bonne fête papa! Je pense à toi fort fort et je t'aime de tout mon coeur!

Journée sous l'eau!

Je crois avoir vécu la meilleure journée de plongée en apnée de ma vie, pour l'instant. Voici quelques trucs que j'ai vue. Tout ça à partir de la plage Akumal au mexique. Un masque et des palmes et le tour est joué!

Demain on part pour le Bélize direction Caye Caulker, une île au large du pays.

Pas grand chose à dire si ce n'est qu'on passe les journées sur la plage et vers 5pm on va manger 8 tacos et boire 2 liqueurs pour 60 pesos (5.42$cdn).

Voici ce que j'ai vu aujourd'hui:

Pas plus grosse que ma main.

True Blood

Courez vous louer cette série! Si nous avions été certains de ne ressentir aucune culpabilité en restant à l'intérieur au lieu d'aller profiter du soleil à la plage, nous aurions écouté la saison 1 au complet en une seule journée.

Une histoire de vampires, de sang, d'amour, de sexe et de drogues. Ça se déroule dans une petite ville de la Louisiane. L'accent, mes amis, j'adore! Bien joué, bien écrit, bonne musique. Et je crois que je suis amoureuse de Bill...

Playa del Carmen

Depuis samedi, nous sommes à Playa del Carmen, une ville à environ une heure de Cancun. Nous rendre ici nous a coûté un gros 17$... de taxi. Pas cher, pas cher! En fait, ça l'était encore moins en autobus, mais comme Alex travaille pour une société d'état et que ses vacances sont payées, il s'est dit "ben pourquoi pas?". (Pas sûre qu'il va être content de lire ces lignes tantôt...)

Tout se passe bien ici. Nous habitons l'appartement voisin de celui de Franz, un ami d'Alex, avec trois autres personnes très sympathiques. La vie est douce ici: plage privée, soleil, lecture, drinks et potins. Je tripe ben raide!

On devrait partir pour le Belize mercredi soir. J'ai l'impression qu'on va laisser tomber le Guatemala et se diriger directement vers le Honduras. Plus on se déplace, plus ça coûte cher, hein? J'ai regardé mes comptes et, ouf, une chance que je sors avec gars qui travaille pour la société d'état. (Ok, je n'en parle plus!)

Je vous laisse ici. On s'en va voir un show rock mexicain!

Sortie de touristes

C'est grandiose voir tout ça, mais il y a tellement de touristes, comme moi, pfff. Voici une des merveilles du monde!

Voici le terrain où l'on tuait le gagnant de la partie de "soccer". Il mourrait parce que c'était un honneur. Les Mayas croyaient fortement à la vie après la mort.

Mur en l'honneur des morts.

Un site avec beaucoup d'histoire! À voir absolument quand vous êtes dans la région.

Une viste d'un "cenote". Trou formé naturellement par l'eau.

Chichén Itza

Le temps est à la pluie ces jours-ci. Nous en avons profité pour aller visiter les ruines mayas à Chichén Itza. Une journée touristique à souhait. Des colliers dans le cou comme mot de bienvenue, un guide qui ne cesse de répéter chicken pizza, deux madames insécures et malcommodes et des danseurs mayas (l'étaient-ils vraiment?) qui nous accueillent dans un restaurant beaucoup trop cher pour la nourriture qu'ils offrent. Vous voyez le genre? Pour couronner le tout, une panne d'autobus en plein centre-ville de Cancun alors qu'il ne restait que Méli, Alex, Scott (un militaire américain rencontré durant la journée) et moi dedans. Même le guide avait déserté. On se demandait ce qui se passait jusqu'à notre accompagnateur fugueur revienne avec sa propre voiture. C'est lui qui est venu nous reconduire au port.

Chichén Itza vaut le détour. La précision et la durabilité des constructions mayas impressionnent plus que par leur beauté. J'imagine qu'Alex publiera quelques photos bientôt.

Anecdote de jour de pluie

Petite journée tranquille. Ok, c'est vrai qu'elles le sont pas mal toutes, mais aujourd'hui, il pleut. Ça donne une journée encore plus tranquille. Je ne me plains pas, remarquez. Ça fait du bien un break du soleil.

Rien de nouveau depuis hier. Sauf ma soeur qui m'a très impressionné cette nuit. Depuis deux ou trois nuits, on ne s'endort pas le soir. Nos voisines de chambre font du bruit jusqu'aux petites heures du matin. Elles parlent fort, jouent de la guitare, fument et jasent avec des p'tits gars qu'elles ramènent. Ça m'énerve. Mais je n'ai pas encore trouvé le courage de leur dire, ça me gêne trop.

La nuit dernière, le même petit manège a recommencé. Ma soeur dormait, mais je dois l'avoir réveillée en allant aux toilettes. Elle m'a dit: "Tu n'arrives à dormir Val?". J'ai répondu non. Elle n'a même pas pensé, elle s'est levée, a ouvert la porte de la chambre et a dit à la dizaine de personnes qui se trouvaient dans le salon commun: "Hey guys, we're trying to sleep so maybe you can go somewhere else or be quiet please." Et elle a refermé la porte.

Elle est allée aux toilettes à son tour et s'est regardé dans le miroir. Et je crois qu'elle a eu un p'tit peu honte. Elle portait un t-shirt blanc trop grand pour elle et ses cheveux ressemblaient à une crinière de lion ébouriffée. En plus, de son bronzage de touriste. Je le raconte mal, mais nous on trouve ça très drôle.

Toujours sous le soleil!

Alors voici un peu ce qui s'est passé dans ces 2 dernières journées.

Voici Ariel! La personne avec la plus grande générosité sur la planète. C'est lui qui nous a offert une excursion sur la mer.Val pensait qu'elle avait pris des couleurs...pas sûr. Mon coup de coeur de l'île.

Voici le lieu de la petite soirée que Val et moi nous avons eux. C'est le commerce d'Ariel. Instructeur de plongée.

Après l'arrivée de la soeur à Val, nous sommes allés faire le tour de l'île en Kart de golf.

Et je peux pas vraiment passer une journée sans aller dans l'eau. Hey Hugues je suis en bédaine!

Des airs de mauvais gars...mais très peureux dans les faits.

Une idée de notre journée dans l'eau

Bienvenue Méli!

Ma soeur est arrivée depuis hier après-midi. Yé! Alex a loué un golf kart et nous avons fait quelques tours de l'île. J'en ai profité pour les amener dans un resto loin du centro. Je leur ai fait goûter à mon mets mexicain préféré: des salbutes. Ils ont adoré. Ça fait tellement drôle de voir ma soeur ici. Depuis le temps que je lui en parle.

Aujourd'hui, nous sommes allés faire du snorkeling. Une première pour ma soeur. Pour une fois que c'est moi (et Alex, bien sûr) qui peut lui apprendre un sport! Au début, elle ne comprenait pas trop comment respirer dans son masque, mais dès qu'elle a vu tous les poissons autour d'elle, tout a bien été. J'avoue que c'était assez impressionnant. Il y en avait plein! Et ils n'avaient même pas peur de nous, au contraire, ils nous suivaient. Quand je vois le nombre de poissons dans l'eau et la surface qu'occupe les océans sur la planète terre, je me demande pourquoi ce ne sont pas eux qui nous mangent.

Santé!

Journée en mer!

Alors j'ai passé la journée dans l'eau, ou presque, avec Val! Petite excursion en mer pour une sortie de snorkeling!

Voici à quoi ressemblait le fond de la mer.

Pour vous donner une idée, elle mesurait
environ 2 pieds et demie cette raie.

Pas mal de monde sous l'eau


Juste sous le bateau...


Belle famille


Et voici le clou de la plongée et le vidéo qui suit

Session photos

NYC vue de notre "gate"

10 minutes après notre arrivée sur la plage

Le résultat et l'efficacité du réseau d'égoûts sur l'île

Notre chambre

Le cimetière

Et c’est parti!

Ce n’est pas la première fois que je pars en voyage. Ni la première fois que je pars deux mois. Pourtant, les au revoirs sont toujours aussi difficiles pour moi. Je l’avoue, à 27 ans, je suis encore très « fille à papa ». C’est lui qui doit se sentir en vacances depuis mon départ!

Après quelques petites larmes (hum, hum), j’ai réussi à me rendre à l’aéroport Dorval sans trop de misère. Merci aux beaux-parents Leclerc. Et merci Hugues pour « Mad Men ». Six heures d’attente à Newark, c’est long. Nous avons écouté trois épisodes et, ça y est, je suis accro. J’ai peur de terminer la saison 1 avant la fin de notre séjour à Isla Mujeres.

Nous avons attendu l’avion assis entre New York city et New Jersey. Une vue intéressante pour ceux qui aiment les grandes villes et leurs gratte-ciels.

Nous sommes arrivés à Cancun sains et saufs. Nos bagages aussi. Fiou.

Dans le taxi qui nous amenait à notre auberge de Cancun, nous avons brièvement fait connaissance avec un Japonais. Il venait directement d’Asie pour passer une nuit à Cancun et trois à Cuba. Lorsque Alex et moi lui a dit qu’on en avait pour deux mois à se promener sac au dos, il a répondu : « Two months?! Why? » J’avoue que je ne savais pas trop quoi lui répondre.

Je vous écris présentement de notre chambre sur l’Île des femmes. Chambre qu’on a attendue durant quatre heures. Un concours de circonstances compliqué à expliquer.

Lorsque nous avons finalement eu la clé, nous avons mis nos maillots et nous sommes dirigés vers la plage. Le temps d’une saucette et la pluie s’est mise à tomber. Aux intersections, nous avions de l’eau jusqu’aux mollets. Très drôle et très rafraîchissant.

Après ces nuages gris, nous sommes allés nous promener. C’est fou tout ce qui a changé depuis un an. Je suis triste de le constater, mais Isla Mujeres devient de plus en plus touristique. Le port est plus grand. La plage est plus petite en plus d’être envahie par des lits de plage.

Durant notre promenade, nous avons visité le cimetière de l’île. Beaucoup plus joyeux et coloré que ce que nous avons l’habitude de voir chez nous.

Je dois me dépêcher avant les cafés internet ferment. Mais je tenais à vous faire savoir qu’on annonce de la pluie durant les deux ou trois prochains jours. Si ça peut vous consoler.

48h avant...

Bon ben voilà! Tout est prêt....me semble. 

J'ai toujours aimé l'hiver...

mais là on dirait que non, un peu moins disons.

Bye bye hiver!!!!!

Mais je vais suivre le hockey!!!

GO HABS GO!!

Angoisse pré-voyage

Je ne veux plus partir. Ça me fait ça à chaque fois. À quelques jours du départ, j'ai la trouille. Vous comprenez maintenant le titre de ce blogue?