Lorsque j’ai vu qu’une dizaine de personnes embarquaient avec nous, j’ai commencé à être nerveuse. Pour l’avoir déjà vécu, je peux vous confirmer que c’est très humiliant vomir devant des inconnus. J’avais beau prendre de grandes respirations, j’avais la forte impression que mes deux Gravol n’allaient pas faire la job. Je prenais de grandes respirations en essayant d’oublier que ça se pouvait que je sois malade, mais Alex me regardait comme si j’étais à l’article de la mort et me demandait à tout bout de champ « es-tu correcte ». Je lui ai répondu que j’essayais d’oublier que j’avais le mal de mer, mais qu’il me rendait la tâche plutôt difficile. Insulté, il m’a laissé tranquille et j’ai pu mieux respirer.
Premier arrêt : on ne se souvient plus du nom, mais ça fait partie de la fameuse barrière de corail du Bélize (la deuxième plus longue au monde après celle de l’Australie). On a vu une anguille je crois. Ça ressemblait à un serpent, c’était vert et ç’avait l’air menaçant. Le guide de l’excursion l'agaçait pour la faire sortir de son trou, mais à un certain moment, elle a presque mordu les palmes de quelqu’un. Le gars a eu peur et nous aussi. Nous avons continué notre exploration. C’était joli, mais je m’attendais à des couleurs plus vives.
Deuxième arrêt : l’allée des requins et des raies. Nous n’avons pas vu de requins, mais des raies, oui. En masse à part de ça. Le bateau s’est arrêté et des dizaines de grosses taches noires tournaient autour. Des raies. Il y en avait tellement, j’avais peur d’en écraser une en sautant à l’eau. En fait, j’avais peur de sauter à l’eau tout court. Alex a été le premier à oser y aller. Après quelques minutes d’observation, j’y suis allée aussi. Les raies nageaient autour de moi. Elles me frôlaient en passant, je capotais. Quand j’ai compris qu’elles n’étaient pas dangereuses j’en ai touché une. Elles sont douces!
Troisième arrêt : le jardin de corail. Soyons francs, après avoir touché des raies, les coraux impressionnent beaucoup moins. Nous avons vu quelques jolis poissons, mais sans plus.
Finalement, je n’ai pas été malade du tout. Même pas sur le bord de. La prochaine fois, je m’essaierai peut-être avec les lamantins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire