Caye Caulker en bref

• On va porter notre lavage. Une grande et costaude Bélizienne nous accueille en nous regardant des pieds à la tête. On lui tend notre poche de linge sale. Elle le prend, en estime le poids et nous dit « ten dollars ». Tout autour d’elle, des cordes à linge remplies de vêtements qui sèchent. En revenant, on se demandait si on ne payait pas un peu cher pour faire sécher nos vêtements sur une corde à linge.
  


• Une journée de pluie. De la grosse pluie. Bah, pas grave. On savait qu’ils en annonçait alors on avait prévu faire de l’internet et mettre le blogue à jour. Pour une fois, je ne me sentirais coupable d’être sur mon ordi. Ben non. Panne d’électricité, pas d’internet. Bon, je vais en profiter pour me faire les jambes et le bikini. Même pas. À Caye Caulker, électricité et eau, ça va ensemble. Pas d’électricité, pas d’eau. À la fin de la journée, je vous avoue que j’étais pas mal tannée de lire mon livre.
  


• Une scène plutôt fréquente sur l’île : un petit chinois entouré de gros et grands rastas cool. C’est peut-être juste moi, mais ça me fait tellement rire.
  


• On retourne à la buanderie chercher notre poche de vêtements qu’on espère propres et pas trop raides. Bélizienne costaude nous regarde avec un petit sourire moqueur. Elle regarde Alex et lui dit « You forgot your passport in your pocket ». Alex répond quelque chose qui ressemble à « ah, oh yeah » suivit d’un petit rire niaiseux. Je lui répète en français ce que Bélizienne costaude vient de lui dire et là, il allume. Et depuis le début du voyage il m’assure que son passeport est mieux dans ses poches que partout ailleurs.