Super Bowl

20-14 Pittsburg. Je ne connais absolument rien au football, mais depuis une quinzaine de minutes, je m’y intéresse. Je commence à comprendre le jeu. 20-16 Pittsburg. La tension monte. Ouh que je suis concentrée. Alex m’explique tout ce qui peut se passer et je compare tout au hockey. « Ok, donc là, c’est comme si c’était 3-2 Canadiens? Euh… ouin, si tu veux.» J’espère très fort que les Steelers vont arrêter les Cardinals. (Pittsburg est beaucoup plus près de chez moi que l’Arizona.) 23-20 Arizona. Meeeeeeerde! Je le répète, je ne connais rien au football, mais je suis assise sur le bout de ma chaise et je suis quasiment en train de faire mes prières. Il faut que les Steelers marquent, il faut que les Steelers marquent, il faut que les Steelers marquent. Et tout à coup, pouf! noirceur totale. À deux minutes de la fin du Superbowl, Flores au grand complet est en panne d’électricité. Je n’ai pas vu les gagnants gagner ni les perdants perdent. Mais j’ai vu Bruce Springsteen se cogner dans la caméra.